Cette idée première s’est perdue dans les méandres des études, des injonctions parentales, d’un début de carrière comme ingénieure où j’ai introduit de manière totalement intuitive une approche relationnelle humaniste qui m’a finalement été reprochée. Une reconversion professionnelle plus tard, j’amorçais enfin le virage vers les métiers de l’accompagnement en 2011, d’abord comme coach parentale, puis comme coach professionnelle et praticienne en thérapie comportementale et cognitive. C’est aussi la période où le yoga rentre dans ma vie, pratique salvatrice que j’enseigne depuis, et qui me rappelle que je ne suis pas qu’une tête pensante et que j’ai aussi un corps !
A l’époque je ne savais pas trop quoi faire de ce bagage, à part m’en servir en premier lieu pour ma propre résilience. Comme tout le monde, j’ai été cabossée par la vie, et j’avais laissé un peu trop de dossiers personnels en suspens pour intégrer une vraie posture professionnelle. Il m’a fallu digérer certaines expériences de vie douloureuses (harcèlement scolaire, burn out, dépression, divorce), il m’a aussi fallu visiter mes parts d’ombre, accepter la remise en question. C’était tout sauf confortable !
Petit à petit, au fur et à mesure que j’intégrais ces changements dans ma vie, les idées ont germé et se sont transformées en projets. Des ateliers de développement personnel pour enfants et adultes, des conférences, des interventions en milieu scolaire, de l’accompagnement individuel en cabinet et l’accompagnement des équipes professionnelles.
Passant du libéral à l’associatif et même l’enseignement, je teste, j’expérimente, j’écoute et surtout j’apprends de l’autre, sans relâche.
Le vivant sera toujours mon meilleur enseignant.